Bon, voilà ma première interview, et celui qui s'est prêté très gentiment au jeu, c'est l'homme du dernier match, notre Capitaine : Raphaël LARRIEU !!!
E.B. – Le début de la saison a été difficile. Comment le Capitaine gère-t-il cela, personnellement et pour le groupe ?Raph. – Ça fait partie de la vie d’un hockeyeur, il faut gérer les bons comme les mauvais moments. C’est vrai que ce n’est pas facile, c’est moyen mais ça pourrait être pire aussi. Il y a quelques matchs qu’on a loupés, mais finalement si on compte bien, il n’y en a pas tant que ça, et souvent la logique sportive a été respectée
Pour le groupe on essaie de faire en sorte qu’il n’y ait pas d’impact négatif sur la vie du groupe, c’est surtout ça finalement le plus important. Quand ça marche bien, ça lisse un peu les problèmes extra-sportifs qu’on rencontre de toutes manières dans chaque groupe. Là , forcément quand il y a plus de défaites, il faut gérer de façon à ce que ça n’empiète pas sur le hockey mais ça se passe plutôt bien, vu que pour l’instant il n’y a pas de problèmes, et le moral est bon.
E.B. – Comment les nouveaux joueurs se sont-ils adaptés ? Cela a-t-il été plus difficile pour certains ?Raph. – Non, il n’y a pas eu de difficultés, je pense qu’ils se sont bien adaptés. Je pense que ça va, il n’y a personne à l’écart du groupe. Là -dessus il n’y a aucun problème.
E.B. – Avec qui as-tu le plus d’affinités, sur la glace et en dehors ?Raph. – Je connais des gars depuis beaucoup plus longtemps que certains autres. Ça coïncide avec ceux que je vois hors-glace : xabi, coco, cyril (boubé). Sur la glace, j’aime beaucoup jouer avec xabi, et je suis vraiment très très content de jouer avec romain, ça se passe vraiment très très bien. On a envie, et quand on loupe quelque chose, on n’est pas à se gueuler dessus, on se parle, on essaie des choses, et puis surtout même si malheureusement ça n’a pas marché tout de suite au niveau comptable, on prenait quand même beaucoup de plaisir. Là , on est content parce qu’au dernier match (contre courbevoie), ça a fonctionné un peu (ndlr 5 buts pour cette ligne). Maintenant sur les gros matchs, il va falloir confirmer et même si ce ne sera pas facile, nous en tout cas on prend beaucoup de plaisir, même aux entraînements.
E.B. – Tu fais quoi à coté du hockey ?Raph. – En pleine saison, à part la vie familiale et le boulot, c’est plutôt réduit coté loisir.
Sinon je travaille à la SNCF, je manage une équipe, fini les 3-8. J’ai toujours eu une vie professionnelle en même temps que le hockey, ce n’est pas facile, mais ça reste une fierté personnelle d’arriver à faire les 2 en même temps.
E.B. – Est-ce que tu t’intéresses à d’autres sports ? Es-tu supporter de certaines équipes ?Raph. – J’aime bien tous les sports, je pratique beaucoup de sports.
Sinon en particulier je regarde le foot, vu que de toutes façons, on n’a pas trop le choix, il n’y a que ça à la télé.
J’apprécie aussi certains sportifs dans différentes catégories. Mais il n’y a pas d’équipe que je supporte particulièrement.
E.B. – Lors du match contre Courbevoie, tu as marqué sur un tir de pénalité ? Comment tu appréhendes cette phase de jeu ? Raph. – Ça arrive rarement, ça dépend de la confiance du joueur, du moment.
Là , j’ai tenu compte du gardien, et ça a payé. On s’entraîne peu à tirer des pénalties, et je ne suis pas là le jeudi midi quand c’est le cas.
E.B. - Et là , c’est le drame, mon enregistreur s’est coupé sans que je le vois, donc le reste, ce sera de mémoire. 
E.B. – Comment te prépares-tu avant un match ? Un rituel sur la journée ou avant le match ?Raph. – Je ne fais rien par superstition. J’ai des habitudes mais rien d’exceptionnel, un bon plat de pâtes pour prendre des forces.
E.B. – Dans les vestiaires, qui parle et quand ? Raph. – Je ne suis pas du genre « capitaine brailleur ». je ne vais pas hurler sur les autres ou parler à tort et à travers juste pour les pousser.
Je préfère parler de manière constructive, que chacun se sente responsable dans le vestiaire.
E.B. – Ça se passe comment un départ en bus pour jouer à l’extérieur ?Raph. – Après l’entraînement, on rentre chez soi, on mange, on fait nos bagages, et on revient à la patinoire.
Par habitude, on se remet aux mĂŞmes places et, quand on part comme ce soir pour reims Ă minuit, comme on ne peut pas trop bouger, on est en petits groupes.
E.B. – Et maintenant il va falloir balancer, on veut des noms : (ça promet des droits de réponse sympathiques

)
- Qui est la marmotte de service : je dirais les québécois.
- Qui ronfle le plus fort : oh je sais pas (petite hésitation), je préfère ne pas donner de noms ….

Je ne dirais pas que c’est COURALLY !!
- Qui est le plus chahuteur : il y en a beaucoup, ça dépend des moments, avant/après match.
- Qui est le 1er réveillé : je dirais xabi, je sais qu’il se lève tôt, mais ça ne se ressent pas dans le bus
E.B. – Un petit message pour la dame qui chuchote à ton genou ? (pour ceux qui ne le savent pas, à Brest, Béa a prévenu le genou de Raph, un peu douloureux, qu’il avait intérêt à se tenir à carreaux
) Raph. – Le genou va mieux ! Merci à elle, mais je crois que le bénéfice revient surtout à notre kiné Bruno.
E.B. – En matière de lecture, de musique, de films, quels sont tes préférés ou tes derniers ?Raph. – Pour la lecture, je n’ai pas eu le temps lors de mes dernières vacances.
Pour la musique, plutĂ´t des choses cool, pas des trucs trop hurlants.
Pour les films, le dernier que j’ai vu, c’est Intouchables, et il m’a beaucoup plu.
E.B. – Une petite blague ?Raph. – Non, enfin oui mais elle est visuelle, dommage !!
E.B. – Quelque chose à ajouter ?Raph. – Oui je voulais remercier à l’Esprit Boxers d’être présent, et on se doute que ce n’est pas facile, surtout quand il y a des défaites à l’extérieur.
On comprend que vous soyez frustrés mais je peux vous dire que nous aussi, on est frustré dans ces cas-là .
Merci Raph