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« Répondre #1 le: 24 Avril 2015 à 08:49:57 » |
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« Le projet bordelais intéresse » Publié le 24/04/2015 à 04h51 , modifié le par Julien Cazaux Le défenseur de l’équipe de France Jonathan Janil évoque le Championnat du monde, qui débute dans une semaine à Prague, et son transfert chez les Boxers de Bordeaux .
« Le projet bordelais intéresse » Les Bleus de Jonathan Janil (ici face au Canada) achèvent leur préparation contre la Suisse, ce soir et dimanche.
Depuis qu'ils ont validé leur montée en Ligue Magnus, le 2 avril contre l'Hormadi d'Anglet, les Boxers de Bordeaux ont frappé très fort dans le monde du hockey français en recrutant six joueurs majeurs. Parmi eux, le défenseur international des Dragons de Rouen, Jonathan Janil, qui prépare actuellement le Championnat du monde avec l'équipe de France.
Après cinq saisons passées à Rouen, votre transfert à Bordeaux a surpris. Qu'est-ce qui a motivé la décision ? Jonathan Janil. Lors de mon entretien de fin de saison avec le manager, je n'ai pas senti que j'étais une priorité du club. Je voulais pourtant continuer avec les Dragons, d'au tant plus sous les ordres de Fabrice Lhenry (ex-gardien des Bleus nommé entraîneur de Rouen). J'étais en attente de leur proposition mais rien n'est venu. J'ai donc discuté avec d'autres équipes.
On imagine que Bordeaux n'était pas seul à vous solliciter… Non, j'ai parlé avec plusieurs clubs. Mais l'offre des Boxers m'a convaincu. Avec les dirigeants, j'ai senti beaucoup de convivialité, un projet sérieux et ambitieux. Ils m'ont annoncé qu'ils visaient le Top 8. Je ne voulais pas faire patienter les autres clubst. Et aujourd'hui, je ne regrette pas du tout ma décision.
L'offre de Bordeaux était-elle supérieure financièrement ? Non, j'avais des offres supérieures sur ce plan. Et je gagnerai même moins qu'à Rouen. Je ne viens pas pour l'argent mais d'abord pour un projet sportif et personnel. Avec les Dragons, j'ai déjà gagné beaucoup de titres, j'avais aussi besoin d'un nouveau challenge.
Avant de penser à Bordeaux, vous préparez le Mondial avec l'équipe de France. Où en êtes-vous ? Nous avons eu un coup de fatigue en Allemagne (défaites 3-0 et 4-3 en amical), on doit essayer de se reprendre face à la Suisse (le 24 avril à Grenoble et le 26 à Lyon) avant d'attaquer la compétition (du 1er au 17 mai en République tchèque). L'an dernier, on a disputé les quarts de finale mais la ligne est fine avec la relégation. Donc, dans nos têtes, c'est le maintien d'abord.
Jouer à Bordeaux ne sera-t-il pas un handicap pour votre présence en équipe de France ? Je ne me fais pas de soucis. Les sélectionneurs suivent avec beaucoup d'intérêt ce qui se passe chez les Boxers. Le projet bordelais intéresse.
Recueilli par Julien Cazaux
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