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« Sud Ouest ». Le stage de l'équipe de France à Bordeaux a-t-il perturbé votre préparation cette semaine ?Aymeric Gillet. On a eu les mêmes heures d'entraînements que d'habitude. Ça n'a pas changé grand chose, si ce n'est qu'il a fallu laisser notre vestiaire à disposition de l'équipe de France, l'autre a été récupéré par la Slovénie. Mais le plus important, c'est ce qui se passe sur la glace et pas l'endroit où on se change.
Les deux semaines sans jouer, suite à la défaite à Reims (4-3) qui vous a fait redescendre à la 3e place, vous ont-elles fait gamberger ?Tout le monde a pu réfléchir sur ce qui s'est passé mais ça nous a surtout permis d'avoir deux ou trois jours pour souffler et penser à autre chose car depuis le début de la saison, on a la tête dedans, on n'a jamais pris de recul. On est revenu en forme, la coupure a fait du bien pour pouvoir repartir de plus belle. Je pense qu'on en avait besoin.
Cela explique-t-il les résultats en dents de scie depuis début novembre (3 victoires, 3 défaites) ?Je n'en ai aucune idée. Je pense que c'est une accumulation de plein de petites choses si on en est là . Si tout se passe bien après ce repos, on pourra dire que c'était à cause de la fatigue…
Que s'est-il dit dans le vestiaire ?Qu'il fallait en remettre un petit peu plus car on ne peut pas continuer comme ça avec les objectifs qu'on s'est fixés (NDLR : la montée en Ligue Magnus). Il faut se remettre en cause et bosser.
La réception de Toulouse-Blagnac, lanterne rouge, est une belle occasion pour repartir de l'avant ?Quand on a le statut de favori, tous les matchs sont faits pour repartir de l'avant. On va jouer Toulouse, mais derrière, il y aura Anglet (2e, samedi prochain) et Nice (1er, le 3 janvier). Il faut vraiment faire le maximum, c'est à dire la passe de trois. Si on veut reprendre cette première place, on n'a pas d'autre choix que de gagner cette série.
Vous êtes confiants ?Moi, je suis venu à Bordeaux pour ça donc, ça serait dommage d'arriver en milieu de saison et se dire que je n'ai pas fait le bon choix. On est tous à 100 % ! Si on ne finit pas premier, le plus important sera de gagner le dernier match de la saison, c'est à dire la finale.
Le défi n'est-il pas plus difficile que ce que l'on pouvait penser en début de saison ?Ce championnat part un peu dans tous les sens. Tout le monde attend Mulhouse comme une grosse équipe mais comme ils ont deux matchs de retard, on ne sait pas trop ce qu'ils valent. Mais normalement, avec l'équipe qu'on a, on doit faire mieux.
Le match. Bordeaux - Toulouse-Blagnac, aujourd'hui à 18h15 à la patinoire Mériadeck de Bordeaux.